APPEL DU 15 ET 16 SEPTEMBRE

MOUVEMENT BONAPARTISTE

TOUT POUR ET PAR LE PEUPLE

 « POUR L’HONNEUR DE LA FRANCE, POUR LES INTÉRÊTS SACRÉS DE L’HUMANITÉ »

 (NAPOLÉON LE GRAND, LE SAMEDI 8 MARS 1800)

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« C’est interdit de piquer dans l’État… HONI SOIT QUI MANIGANCE »

 (COLUCHE)

 « JE VEUX QUE PAR UNE SURVEILLANCE ACTIVE, L’INFIDÉLITÉ SOIT RÉPRIMÉE, ET L’EMPLOI LÉGAL DES FONDS PUBLICS GARANTI »

 (NAPOLÉON LE GRAND, LE 16 SEPTEMBRE 1807)

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DEPUIS LE SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2007

NOUS REMETTONS LE CITOYEN AU CŒUR DE LA RÉPUBLIQUE

LORS DE L’ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DE LA COUR DES COMPTES

 MANIFESTONS POUR :

 LA FIN DU GASPILLAGE DE NOS IMPÔTS

  • Une réforme des finances de l’État, sous la houlette de la Cour des Comptes.
  •  L’interdiction constitutionnelle pour un gouvernement de présenter un budget d’État en déficit de fonctionnement.
  • Que les réductions de dépenses soient faites sur le gaspillage de ressources, et non sur l’éducation, la santé et la sécurité des Français.

Il s’agit ici d’affirmer les priorités de l’ État en matière de dépenses publiques. Nous nous inspirons ici des redressements de la France en 1800 – 1803, 1848 – 1852, 1945 et 1958, avec la réorganisation des finances de l’État autour de l’intérêt général.

La Cour des Comptes a été créée par Napoléon le Grand le 16 septembre 1807 pour assurer le respect des principes cités ci-dessus : la Déclaration des Droits (et des Devoirs) de l’Homme de 1789 – sur laquelle repose la Constitution de notre Ve République – déclare que les citoyens ont le droit de demander des comptes à tout agent public. L’argent payé par les Français doit donc être dépensé à leur profit, et la Cour a été créée dans ce but. Afin de ne pas demander des sacrifices inutiles et pesants à ceux qui paient l’impôt, la Cour a aussi le devoir de signaler les dépenses qui ne contribuent pas au « bonheur, aux intérêts » et à « la gloire du Peuple Français » (Nous citons ici le serment prêté par Napoléon le 2 décembre 1804). Par conséquent, dans le respect de ce principe, la réduction des dépenses ne doit pas mettre en péril l’éducation (qui sous Napoléon recevait le plus d’argent), ni la santé, ni la sécurité des personnes. Notons que nos concitoyens européens et résidents étrangers bénéficient également de ces dispositions dans la mesure où ils sont légalement établis sur notre sol, paient des impôts et respectent nos lois.

LA DÉFENSE DE NOS SERVICES PUBLICS

  • Que l’on arrête de vendre nos services publics.
  • Que l’embauche devienne une priorité des services publics et que les budgets soient faits pour favoriser la création d’emplois.
  • Que les services publics soient maintenus dans les zones urbaines éloignées et en milieu rural, notamment la Poste et les transports en commun, afin d’empêcher la désertification de nos campagnes.

Nos services publics font partie de notre patrimoine national, puisque bâtis par le travail et l’argent de nos impôts. Ce contrat entre les générations ne peut être contesté sans porter atteint aux principes de fraternité et de solidarité qui sont garantis par nos lois depuis le Code Civil de 1804.

Certains contestent la valeur de cette conception de la société. Si nous ne sommes pas de cet avis, cela tient en partie au fait que l’on ne peut vendre que ce qui rapporte. La vente des services publics rentables ne laissant que des services difficilement vendables entre les mains de l’État, cette tendance ne peut qu’aggraver le déficit de l’État, entrainant une hausse des impôts et une diminution des budgets d’éducation, de santé et de sécurité.

Outre cette considération, la politique de communications de Napoléon le Grand et de Napoléon III a mis en place nos structures et acquis sociaux (mutuelles, caisses de retraite, soupes populaires, logement et nourriture à un prix abordable pour tous, éclairage, acheminement de l’eau potable et son traitement) à travers la construction massive de routes, de canaux, et des chemins de fer. En reliant ainsi la capitale et la province, ils ont permis la circulation de personnes et de biens, relançant l’économie au service de l’Homme. Aujourd’hui, devant la volonté de certains de laisser mourir étouffées nos campagnes et zones urbaines éloignées, nous relevons l’étendard bonapartiste pour assurer pour Demain la préservation de cet héritage que nos prédécesseurs ont légué Hier. Nous voulons ainsi permettre aux commerces de survivre en alimentant nos campagnes, et de réduire ainsi la crise du logement et le chômage.

 

LA REVALORISATION DE NOS INSTITUTIONS

  • Que l’École redevienne le lieu de l’apprentissage de la citoyenneté (rétablissement de l’instruction civique).
  • Que le personnel soignant de France soit régulièrement consulté pour mieux répondre aux besoins de notre système de Santé.
  • Que nos élus montrent l’exemple lors de crises nationales (canicule, sinistres etc…) en participant aux efforts de leurs concitoyens.

De 1800 à 1995, l’École a eu le devoir de former des citoyens responsables, connaissant leurs droits et leurs devoirs. Ayant constaté la tendance actuelle de vider l’École de toute notion de respect d’autrui (et du même coup, du respect de soi), nous demandons le rétablissement de l’instruction civique. Cela afin d’apprendre aux générations successives le respect des droits et des devoirs de chacun.

Nous demandons aussi la participation et la responsabilisation des citoyens à la vie publique, notamment de par les branches professionnelles. Ainsi, nous faisons de l’information et de la prévention une priorité de l’État par la formation de citoyens responsabilisés et avertis. Selon le principe établi par nos quatre empereurs et leurs héritiers (dont nous-mêmes), lors des hivers difficiles, canicules et inondations nous demandons que les représentants du Peuple montrent l’exemple, notamment en participant aux efforts de leurs administrés.

Pour en savoir plus :

  • Lisez l’article de Philippe Seguin dans la Revue Napoléon de l’automne 2007
  • HIER! AUJOURD’HUI! DEMAIN! de Paul-Napoléon Calland, Président du MOUVEMENT BONAPARTISTE (disponible ici).

A propos Mouvement Bonapartiste

JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 6 février 2010 1016 - * Déclaration à la préfecture de Meurthe-et-Moselle. MOUVEMENT BONAPARTISTE Objet : défendre, faire connaître et étendre les principes et valeurs du Bonapartisme. Il s’appuie sur l’adhésion populaire à une politique de redressement conjuguant les efforts des particuliers, associations et services de l’État. Le mouvement défend les principes bonapartistes sur lesquels il est fondé, et qui régissent son fonctionnement intérieur. Il défend également la mémoire de Napoléon le Grand, ainsi que celle de Napoléon III et de leurs fils, Napoléon II et Napoléon IV. Il reconnait Napoléon IV comme ayant régné sans avoir gouverné, en vertu du plébiscite de mai 1870. Le mouvement ne reconnait pas d’empereur après 1879, en vertu de l’absence de plébiscite. Républicain, il privilégie le bonheur, les intérêts et la gloire des peuples, et n’envisage de rétablissement de l’Empire que si les fondements en sont républicains et le régime approuvé par voie référendaire.
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